Céline Frigau Manning est maître de conférences en études théâtrales et italiennes à l’université Paris 8, membre de l’Institut universitaire de France. Ancienne élève de l’École normale supérieure d’Ulm, agrégée d’italien, elle a été chargée de recherche à la Bibliothèque-musée de l’Opéra (BnF) et pensionnaire à la Villa Médicis. Elle a publié Chanteurs en scène. L’œil du spectateur au Théâtre-Italien (1815-1848) (Champion, 2014), et ses travaux sont notamment parus dans 19th-Century Music, Opera Quarterly ou L’Avant-Scène Opéra. Elle a dirigé le numéro spécial Musique italienne et sciences médicales au XIXe siècle (Laboratoire italien, n° 20, 2017), l’ouvrage collectif La Scène en miroir. Métathéâtres italiens XVIe-XXIe siècle (Classiques Garnier, 2016), et codirigé les volumes Collaborative Translation (avec A. Cordingley, Bloomsbury, 2016) et Traduire le théâtre. Une communauté d’expérience (avec M. N. Karsky, PUV, 2017). Elle rédige actuellement, dans le cadre de sa délégation à l’IUF, une monographie intitulée Spectacles de l’esprit. Hypnose, musique et sciences au XIXe siècle.

 

Nicholas Manning est Maître de conférences en littérature américaine à Sorbonne Université. Ancien élève de l’École normale supérieure, il est l’auteur de Rhétorique de la sincérité. La poésie moderne en quête d’un langage vrai (Honoré Champion, 2013), de Signs of Eternity: H.D.’s Trilogy (avec Clément Oudart, Fahrenheit, 2013), et d’articles dans diverses revues telles que Textual PracticeTransatlantica, ou La Revue Française d’Études Américaines. Fondateur et éditeur de The Continental Review, il consacre ses recherches aux interactions entre l’affect, l’émotion et la psychologie dans la littérature moderne. Il dirige un numéro à paraître de La Revue Française d’Études Américaines intitulé “American Psychotrope”, et rédige un ouvrage intitulé The Artifice of Affect. Emotional Truth in Modern American Realist Fiction.

 

Les recherches de Carmel Raz portent sur l’influence des théories philosophiques et médicales de l’interaction corps-esprit sur les œuvres musicales, l’esthétique et les conceptions de la volition et de la performance musicale entre les années 1650 et 1900. Elle est titulaire d’un doctorat en théorie musicale de l’Université de Yale (2015), d’un Master en composition de l’Université de Chicago, et du Diplôme de violon de la Hochschule für Musik « Hanns Eisler » de Berlin. Elle a été lauréate du Theron Rockwell Field Dissertation Prize, d’un Whiting Dissertation Fellowship, du Mellon Graduate Achievement Award et de la Baden Württemberg Stiftung. Chercheuse post-doctorale au sein de la Society of Fellows at Columbia University de 2015 à 2018, elle dirigera à partir de juillet 2018 un groupe de recherche intitulé « Histories of Music, Mind, and Body » au Max Planck Institut for Empirical Aesthetics in Frankfurt.